Mes petits pères Noël se promènent maintenant à Kyoto. Je reconnais le vieux quartier de Gion et ses rues en bois.
Aussi imprévisible qu’un fantôme d’une vieille demeure qui se sait hantée, il se peut qu’un magnifique kimono surgisse devant vos yeux, et disparaisse aussitôt. Seuls ses grelots d’un autre temps, et les okobo de bois sur le pavé, diront à votre esprit : « Tu n’as pas rêvé. »
Vous voudrez le revoir, ou un autre. Alors, tous les soirs à la tombée de la nuit, vous déambulerez dans les rues de Gion, ou vous tiendrez une embuscade près d’un pont, mais l’enchantement sera bel et bien passé.
Mes petits pères Noël en ont pris de la graine. Ils ont adopté quelques manières. Cette fois, ils ont remisé l’attirail : pas de sapin, pas de lumières, pas de rennes, pas de traineaux et pas de cadeaux. Un peu de discrétion.
Quoi qu’il en soit, ils le savent, toute la magie de Santa Claus fait un peu moins le poids à côté d’une geisha (2).


- Les okobo sont de hautes socques taillées dans un seul bloc de bois de paulownia non traité. Aujourd’hui, dans l’univers des geisha, ils sont réservés aux maiko (apprenties geisha) et contiennent parfois une petite clochette. Portrait d’une geisha de Kyōto, Guimet photo.
- Les maiko et geiko de Kyoto sont les plus renommées du Japon car c’est dans l’ancienne capitale que la formation est restée la plus traditionnelle et rigoureuse. Comment devenir Maiko, puis Geiko, étape par étape, Japanization
Pour le moment, c’est mon image préférée !
J’aimeAimé par 1 personne
Ton message vient confirmer une intuition. Je l’ai choisie en pensant tout particulièrement à toi.
Grosses bises et bon week-end !
J’aimeJ’aime
Superbe image qui donne envie d’aller découvrir le quartier.
J’aimeAimé par 1 personne
Ouiiii… et d’y revenir !
J’aimeAimé par 1 personne