Les choses sérieuses ont commencé. Une semaine reste avant la douce et sainte nuit. Les petits pères Noël frottent et nettoient le grand Bouddha de Kamakura.
On l’appelle « la petite Kyoto ». « Au bord de la mer » s’avère de mon invention.
Enfin. « Les petits pères Noël ». Est-ce bien convenable ? Trois ont le balai, et un le chiffon. Pas moins de vingt-cinq pour une offrande de quelques présents. Si ce n’était ce nombre, on les traiterait presque de fainéants. Mais parmi eux, celui qui a la vie dure est allongé au pied de la statue, trois bonhommes en équilibre dessus.
Malgré ces fantaisies de pères Noël, Bouddha reste impassible. Son âme prie.


Votre commentaire